La vie par l’eau de « boat »: la mise à l’eau.
Rassemblant une pluralité d’acteurs (artistes, mécènes, partenaires), un cortège fédéré par le projet a accompagné la descente du bateau vers la mer. Depuis l’atelier, « boat » a été transporté sur 1,2km.
L’équipage rassemblé a alors effectué, dans la tradition, une première mise à l’eau de manière festive en déposant à la force des bras le bateau à la mer: concrétisation du chantier naval précédemment entrepris.
2012
Boat : la traversée
2012sculpture, bois
Après une première mise à l’eau, le bateau devait trouver son essence à travers une traversée. La traversée implique une direction, un sens puisqu’il s’agit d’aller d’une extrémité à l’autre. Le jeu des extrêmes et du gigantisme a été une nouvelle source d’inspiration pour permettre au bateau un retour à la terre originelle.
L’univers de cette création est également un prétexte pour évoquer les mythes et légendes maritimes tels le voyage Ulysse avec ses étapes et constitue ainsi une évocation poétique des récits fondateurs.
To the Memorial of the Squirrel
2012Sculpture in situ, bois, Falmouth, UK
Squirrel’s house est un espace de recueillement pour les écureuils. Sous la forme d’un abri de jardin, une plaque précisant sa fonction et sur laquelle a été gravée la date de l’installation a été placée sur la façade.
M’inspirant du contexte dans lequel j’évolue et dans le cas présent du jardin tropical où était situé mon atelier à Falmouth (UK), ma pratique artistique s’est orientée vers la création d’un espace dédié aux écureuils. Dans ce jardin, de nombreuses plaques commémoratives, posées à même le sol jonchent les parcours et permettent de dessiner les zones de marche et les zones de confort (bancs situés face à la mer notamment).
J’ai ainsi souhaité offrir les mêmes possibilités aux écureuils, leur permettant d’écrire leur histoire, de constituer leur récit, de la vie à la mort. Une création qui fait écho au fil ténu entre l’animal et l’Homme (anthropos) et qui questionne, qui confond, qui se joue des limites…
Empreinte
2012Sculpture, béton


En creux ou en relief, l’empreinte trace le passage. L’esthétique de l’empreinte est envisagée en tant qu’objet aussi bien que comme un processus pour faire ressurgir la pensée de Georges Didi-Huberman et se jouer de la présence d’une absence.
Cette rencontre retrace un évènement de manière formelle. A travers la houle et l’écume, le creux et la vague, le temps et l’espace maritime sont ainsi arrêtés aussi bien par le signifié que par le signifiant. Une rencontre de l’histoire à l’art pour réinterroger l’histoire de l’art à travers l’environnement…